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Manuel de savoir-vivre

En vente : ouvrages
sur les énigmes !
   à l'usage des rustres et des malpolis   
Pierre Desproges (1981)

  • Les bonnes manières à la guerre
    • Quand un Inférieur croise un Supèrieur, l'Inférieur doit saluer le Supérieur.
      À un général, on dit mon général.
      À un colonel, on dit mon colonel.
      À un adjudant, on dit mon adjudant.
      À un deuxième classe, on dit ta gueule, à condition d'être adjudant.
    • L'ennemi : pour quoi faire ?
      Sans l'ennemi, la guerre est ridicule.
    • Comment reconnaître l'ennemi ?
      Voici quelques critères de base permettant à coup sûr de reconnaître l'ennemi.
      L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui ! J'en ris encore !
    • Un foie, deux reins. Trois raisons d'utiliser la baïonnette.
      Le 11 novembre 1914-18, naissance à Bayonne de Césarien de la Boïonnette. Son père était tailleur, mais sa mère était là, c'est le principal.


  • Comment déclancher poliment une bonne guerre civile
    • La seule guerre raisonnablement envisageable, c'est la guerre cent pout cent française, entre français. Et puisque la haine est le moteur de la guerre, apprenons à nous haïr entre nous.
    • Les Béarnais sont-ils des gens comme nous ? Je dis non.
      Vous voulez savoir ce qu'ils mettent dans la sauce béarnaise, les Béarnais ? C'est une honte : huile de soja : 63%, farine de maïs 0.9%, estragon, cerfeuil 1.9%, excipient E312 0.2%
      Huile de soja 63% d'où vient tout ce soja ? Mais de Chine, bien sûr. De là à prétendre que les béarnais ont signé un pacte secret avec la Chine rouge, il n'y a qu'un pas.
      Sus mes preux ! Mort aux béarnais !
    • Les Bourguignons sont-ils des gens comme nous ? Je dis non.
      Dans la fondue bourguignonne, ils mettent de la sauce béarnaise ! Ce sont donc des collabos, n'ayons pas peur des mots.
      Quant aux dijonnais eux-mêmes, leurs moeurs sont une insulte permanente à la mémoire de Louis XI, qui fut à la fois le père de la réunification de la Bourgogne, qui commença par le traité d'Arras en 1482, et l'amant de Charles Martel qui commença par le traiter de connasse en 1483. Sus mes preux ! Mort aux burgondes !
    • Les bordelais sont-ils des gens comme nous ? Je dis non.
      Certains habitants du Bordelais doivent du vin de Bourgogne. Ce sont des collabos, n'ayons toujours par peur des mots.
      Sus mes preux ! Mort aux bordelais !
    • Les normands sont-ils des gens comme nous ? Je dis non.
      En 1420, les anglais s'était rendus entièrement maîtres du duché de Normandie. Ils se mirent à genoux pour remercier Dieu, puis à plat ventre pour violer les normandes.
      Sus mes preux ! Mort aux normands !
    • Les bretons sont-ils des gens comme nous ? Je dis non.
      On a pu prouver scientifiquement que le breton était têtu.
      Mais jusqu'à ce jour jour aucun breton contacté pour aider la science dans ce domaine n'a voulu prêter son concours. Donc le breton est têtu.
      Par sa faute, la recherche française marque le pas. Et c'est navrant, quand on songe que les américains ont d'ores et déjà réussi à démontrer que les nègres étaient solubles dans l'acide sulfurique.


  • Les enfants sont des cons
    • Double V. C. Fièlds (je dirait "DA-BELL-YOU-CI FILDS" le jour où les américains dirons "CHAMPS-ÉLYSÉES" au lieu de "TCHEMPZILAÏZIZ")
      Double V. C. Fièlds disait : Quelqu'un qui n'aime pas les enfants ne peut pas être tout à fait mauvais . Je ne sais pas si Monsieur Fièlds a raison. Tout ce que je sais c'est que Dieu l'a puni en lui donnant un prénom de chiottes.
    • Quand un enfant veut s'amuser, il ramasse un bout de bois, il dit Poum-Poum , et son copain tombe par terre, en disant Damned , s'il a appris le français dans Tintin , ou ARRG ! s'il a appris le français dans Spirou . Puis le copain se relève en disant : On dirait que j'en suis un autre .
    • Par ailleurs, la naïveté grotesque des enfants fait peine àvoir, surtout si l'on veut bien la comparer à la maturité sereine qui caractérise les adultes.
      Par exemple, l'enfant croit au Père Noël. L'adulte non. L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote.


  • Sachons reconnaître une femme d'un homme
    • On reconnaît l'homme à la rugosité brutale de son teint buriné, et la femme à l'incomparable fraîcheur de son teint scandinave.
    • Déshabillons un homme et une femme. Si la personne dit : Oh ! oui Albert, soit mien ! , c'est une femme. Si la personne dit : Alors Albert mon pote, ça va pas la tête ? , c'est un homme.
    • Quand vient la saison des amours, l'homme frotte la rugosité brutale de son teint buriné contre l'incomparable fraîcheur du teint scandinave de la femme, et leurs corps se mêlent dans un élan d'amour puissant et magnifique, mais il ne faut pas non plus exagérer vu que finalement c'est pareil pour les cochons, les vaches et même les phacochères. Au bout d'un laps de temps plus ou moins long, la femme dit : Oh oui olala et l'homme allume une cigarette. On dit alors que la femme est heureuse . Neuf mois plus tard, pendant que la femme accouche, elle tient la main de son mari. Ainsi il a moins peur, et il souffre moins.


  • Comment aborder une jolie femme ? Pourquoi aborder une femme laide ?
    • Il y a un seul cas où il est convenable d'aborder une femme laide. C'est pour lui demander si elle ne connaît pas l'adresse d'une jolie femme. C'est tout ce qu'il y a à dire sur ce sujet.
    • Naguère, quand j'était encore plus jeune et encore plus beau qu'aujourd'hui, j'abusais de formules toutes faites : je n'y ai gagné que déboires et coups de pied dans des endroits que la morale réprouve. Je pense notamment au jour où j'ai dragué une louloute à l'hôpital Cochin. Elle était dans un poumon d'acier. Vous venez souvent ici ? risquais-je.
    • Pour draguer, une seule méthode, dite méthode Louis XIV car le Roi Soleil l'utilisait fréquemment quand il chassait le boudin dans la galerie des glaces. Il regardait les courtisanes au fond des yeux, puis il triait les belles des moches, et disait aux courtisans : Mes amis, servez-vous : les mignonnes, c'est pour vous ; les tas, c'est moi ! .


  • Comment distinguer l'amour des toilettes ?
    • C'est extrêmement simple : l'amour est enfant de Bohème, alors que les toilettes sont enfant du couloir, à droite.
    • [..] Joséphine de Hautecloque. Mais s'appelle-t-elle seulement Joséphine ? Et sait-on seulement quelle est la hauteur de sa cloque ? (Ce jeu de mots impérial d'une grande beauté formelle m'a valu le prix Mongolia 1981 aux jeux Olympiques cérébraux pour handicapés mentaux alpins, au col de l'aut'taré)


  • Les gens malheureux ne connaissent pas leur bonheur
    • À l'instar de la zizette quand il fait grand froid, le bonheur est un sujet difficile à appréhender.
    • Aspect footballistique du bonheur.
      À la fin du match Saint-Étienne - Nantes, Saint-Étienne gagne. Si vous êtes de Saint-Étienne, c'est le bonheur. Si vous êtes de Nantes, c'est le malheur. Si vous êtes de Brive, vous vous en foutez : c'est pas du rugby.
    • Aspect sentimentalistique du bonheur.
    • Aspect démocratitisque du bonheur.
      Lecanuet est une créature de Dieu, sauf les dents qui sont de chez Paul Beuscher.
    • Aspect évangélistique du bonheur.
      Dieu fait le bonheur. N'importe quel chrétien venant de recevoir l'eucharistie vous le confirmera : Dieu fond dans la main, pas dans la bouche.


  • Marions-nous bien poliment
    • Le tendre penchant peut se manifester à tout moment et en tout lieu, au bal, à la fête foraine, dans l'autobus, plus rarement au cours d'une mêlée ouverte dans le Tournoi de cinq nations.
      Généralement, c'est au cours d'une valse qu'une tierce personne, camarade des deux parties et donc amie des valseuses ...
      Pouf, pouf ...
      Généralement, c'est au bal qu'une tierce personne, amie des deux parties, présente l'un à l'autre chacun des futurs tendres penchés.
    • La cérémonie à la mairie a été simplifiée à l'extrême.
      Le maire ne dit plus : Albert Lepied, voulez-vous prendre pour épouse mademoiselle Josiane Legenou ici présente ? Mademoielle Josiane Legenou, voulez-vous prendre pour époux monsieur Albert Lepied ici présent ?
      Mais simplement : Lepied voulez-vous prendre Legenou, Legenou, voulez-vous prendre votre pied ?


  • Qui emmener en voyage de noces ?
    • Au départ, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour que votre voyage de noces soit un succès total sur le plan touristique, sentimental et sexuel, la première chose à faire est de partir SEUL.
    • Ce conseil vaut évidemment autant pour l'époux que pour la jeune mariée. Encore qu'on peut se demander ce qu'irait raisonnablement faire une jeune femme seule à Venise, avec toute cette vaisselle qui s'accumule à Paris.
      C'est une excelente question, et je me remercie de me l'être posée. Et je me répond aussi sec : Halte là, mon garçon, point de misogynie !
      (Quand je suis tout seul, j'avoue qu'il m'arive de m'appeler mon garçon . Je m'appelle beaucoup moins souvent ma fille  : ça m'excite et ça me retarde dans mon travail.)
    • Et puis, sourtout, ne l'oublions jamais, à Venise, on reçoit très bien Antenne 2.


  • L'hétérosexualité : pour quoi faire ?
    • Une précision d'ordre grammatical, en passant. On ne dit pas : Je suis 'H'étérosexuel avec un 'H' aspiré ; on fait la liaison : Je suis 'Z'étérosexuel . Au reste, il est interdit, en France, d'aspirer du 'H'.
    • Comment reconnaître un hétérosexuel d'un homosexuel à sa façon de se tenir à table ?
      C'est bien simple : servons à ce bel inconnu une banane flanbée. S'il regarde la banane flambée sans piper, c'est un hétérosexuel. Mais s'il regarde la banane flambée en lui disant : Comment tu t'apelles ? , c'est une autre paire de manches.


  • Les bonnes manières au lit
    • Présentez-vous simplement, en ajoutant un petit mot gentil, même banal, qui sera toujours bien reçu pourvu qu'il ne s'écarte pas des limites du bon gout.
      Exemple : Bonjour ! Je m'appelle Robin des Bois. Tu la sens ma grosse flèche ?
    • Ces présentations devrons être simples et dépourvues d'emphase. Toute attitude pompeuse apparaîtrait déplacée. (C'est une image : ne prenez pas l'expression attitude pompeuse au pied de la lettre.)
    • L'homme pourra avantageusement dire : Oh oui oh lala ah oui ah oui puis, appuyé sur un coude au dessus de la femme pantelante, il dira : Alors, heureuse ? .
      La femme pourra avantageusement dire : Oh oui oh lala ah oui ah oui ah oui, encore, encore, apothéose ! . Puis : Oh ! Albert, c'est la première fois que je connais un tel bonheur dans les bras d'un homme. Une simple petite phrase comme celle-ci suffit à ensoleiller la journée d'un honnête homme, sauf s'il ne s'appelle pas Albert.


  • Il est temps, pour nous, d'observer ensemble, si vous le voulez bien, une minute de silence. .................... ....................... ........................ ............................. ............................... ................................. ...................... (1) ................ .............. (2) ............ (3) ..................
    (1) Kof, kof.
    (2) Prout.
    (3) Vos gueules.


  • L'autre façon d'être un con
    • Comment reconnaître un con ?
    • Y a-t-il des têtes de cons ?
    • Existe-t-il des signes extérieurs de connerie ?
      Quand quarante personne s'habillent comme un con, c'est l'ACADÉMIE FRANÇAISE. Quand mille personnes s'habillent comme un con, c'est l'ARMÉE FRANÇAISE.
    • Peut-on reconnaître un con à se démarche ?
      Quand il part, on dirait qu'il revient.
      Et les cons infirmes direz-vous ? Eh bien ... Ils vont à Lourdes.
    • Quelles différences y a-t-il entre un imbécile et un con ?
      L'imbécile lit France-Dimanche , le con écrit Ici-Paris
    • Les cons ont-ils bon moral ?
      Oui. Par exemple, ils croient vraiment que si la chemise de Paul est plus blanche que la chemise de Jacques, c'est grâce à Persil anti-redéposition.
    • Comment vivent les cons ?
      L'hiver, les cons se massent sur des gradins et crient : Allez les verts ! . Le fait de se tasser sur des gradins en criant Allez les verts ! est un signe irréfutable de connerie. D'autant que cette année, à mon avis, c'est Nantes qui va gagner.
    • Les cons militaires sont-ils plus dangereux que les autres ?
    • Les enfants peuvent-ils être cons ?
    • Y a-t-il des cons célèbres ?
      Oh oui ! Hélas, la liste en est beaucoup trop longue. Je citerai celui qui, à mon avis, est le roi des cons. J'ai nommé le célèbre mathématicien Euclide qui affirme sans rire, je cite : La ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre. Quelle connerie ! chacun sait en effet que la ligne droite ne peut être le plus court chemin d'un point à un autre. Sauf , évidemment, si les deux points sont bien en face l'un de l'autre.


  • Et l'intelligence, c'est du poulet ?
    • La grande différence entre l'homme et la bête, c'est l'intelligence. Comme le rire, l'intelligence est le propre de l'homme, et beaucoup plus rarement de la femme, mais c'est de moindre importance car la femme, pour peu qu'elle soit belle, n'a guère besoin d'être intelligente. Pour peu qu'elle soit moche, elle a encore moins besoin d'être intelligente.
    • À ce propos, je citerai le mot admirable de Louis XIV, à la veille de son mariage avec l'infante d'Espagne.
      Sire, dit Marie-Thérèse, ne souffrez-vous point que l'on vous donne pour épouse si pauvrette damoiselle ? Car point jolie ne suis, et point non plus ne brille par l'esprit.
      _ Madame,
      répondit Louis, c'est très bien ainsi. Car s'il y a un truc qui ne va pas avec le boudin, c'est bien la cervelle.


  • Résistance ou Collaboration. Que choisir ?
    • Tout, dans la vie, est l'affaire de choix. Cela commence par : la tétine ou le téton ? Et celà s'achève par : le chêne ou le sapin ?
    • Que choisir quand on a trente-cinq ans en 1940 ?
      La Collaboration, c'était le bon droit, la respectabilité.
      Oui mais, la Résistance, c'était la vie au grand air, youkaïdi youkaïda.
      Oui mais, la Collaboration, c'était la possibilité d'apprendre une jolie langue étrangère à peu de frais.
      Oui mais, dans la Résistance on s'amuse : Boum, le train ! Boum, le petit viaduc !
      Oui mais, dans la Collaboration, on ne fait pas sauter des ponts, mais on peut sauter des connes.
      Oui mais, dans la Collaboration, pour bien gagner sa vie, il faut dénoncer des Juifs. Ce n'est pas très marrant de dénoncer.
      Oui mais, dans la Résistance, on ne dénonce pas les Juifs, mais il faut vivre avec.
    • En bref, à force de tergiverser, je n'avais toujours pas pris décision le 25 août 1944.


  • Comment vieillir sans déranger les jeunes.
    • Un jour, comme ça, par hasard, on voit Guy Béart chanter en duo avec Jeanne Moreau à la télévision, et tout à coup l'on se demande lequel est le grand-père de l'autre ...
    • Chers vieux, chères vielles, pendant que vous vous tassez doucement, profitez-en pour vous écraser mollement :
      • En toutes circonstances, effacez-vous, gémissez doucement, claudiquez sans à-coup, emmitouflez vos vieux os, gantez vos arthrites métacarpiennes disgracieuses, étouffez vos tristes toux matinales, minimisez vos cancers.
      • À table, broutez sobrement, sans forcer sur les protides qui sont hors de prix.
      • Ne soyez pas un poids mort pour vos chers enfants. Rendez-vous utiles dans la maison. Profitez de vos insomnies pour rentrer le charbon, faire les cuivres, ou pour repeindre votre chambre qui sera bientôt transformée en salle de jeux quand vous ne serez plus là ; quand votre fille reçoit, déguisez-vous en bonne à tout faire et server à table.
    • P.S. : Maman, si tu me lis, tout ça, c'est pour rire. Viens à la maison. J'ai fait les cuivres.


  • Sachons mourir sans dire de conneries Les dernières paroles des tués au volant sont généralement décevantes. C'est le plus souvent du style : Ah ! Merde, j'ai fait tomber ma ciga... BOUM ou encore : Ah ! Merde, on va rater Guy Lux, faut foncer sinon AAAH ! BOUM !

  • Comment se suicider sans vulgarité
    • La mort du scorpion n'est point un scuicide. Elle est purement accidentelle, car le scorpion, contrairement à mon beau-frère qui est gémeaux, ne sait même pas que sa queue est venimeuse.
    • Nous avons vu comment nous jeter dans le vide (voir plus bas) ou comment nous pendre (voir plus haut).


  • Exemple de recette de cuisine : le cheval-melba

  • Comment répondre poliment à une lettre du Trésor public

  • Ceci est mon testament
    • C'est horrible : partir comme ça, sans avoir vécu la Troisième Guerre Mondiale avec ma chère femme et mes mes chers enfants courant nus sous les bombes.
    • Mourir avec au coeur l'immense question restée sans réponse : si Dieu existe, pourquoi les deux tiers des enfants du monde sont-ils affamés ? Pourquoi la terre est-elle en permanence à feu et à sang ? Pourquoi vivons-nous avec au ventre la peur incessante de l'holocauste atomique ?
    • Mais moi, je vous préviens, croque-morts de France : mon cadavre sera piégé. Le premier qui me touche, je lui saute à la gueule.


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